« Nous sortirons des pesticides d’ici 20 « Nous sortirons des pesticides d’ici 2030 »

Pesticides. Dès son élection, Yannick Jadot promet d’interdire les NNI, le glyphosate, les fongicides SDHI et « tous les pesticides cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques et perturbateurs endocriniens notoirement dangereux pour la santé et la biodiversité ». Le candidat écologiste veut diviser par deux l’usage des engrais et des pesticides de synthèse d’ici 2027, puis les supprimer en 2030. Pour convertir massivement au bio, le candidat envisage de taxer les engrais chimiques.

Revenu. « Aujourd’hui, l’argent public va d’abord vers ce qui bénéficie ou reçoit des pesticides et vers l’agriculture très industrielle », souligne Yannick Jadot, qui propose de renforcer la conditionnalité des aides de la Pac et de réviser le PSN pour y introduire une meilleure valorisation de la bio.

Il prévoit par ailleurs de réduire la TVA à 0 % sur les produits bio et de fixer un approvisionnement 100 % bio et local dans les cantines publiques. « Un grand projet de société », selon le candidat vert, qui souhaite que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur métier.

Élevage. Le candidat écologiste introduit la notion d’élevage « agroécologique ». Il souhaite notamment interdire progressivement les pratiques dites « d’élevage industriel » telles que les cages, les box ou les caillebottis d’ici 2025.

Yannick Jadot veut aussi limiter à huit heures le transport d’animaux vivants dans l’Union européenne et l’interdire vers les pays tiers.

Installation. Le candidat prévoit le versement d’une prime au cédant pour une installation en système agroécologique. Il prétend aussi créer une dotation nouvel installé, ouverte jusqu’à 50 ans et modulée en fonction du caractère agroécologique du projet. Sur son quinquennat, le candidat vise l’installation de 100 000 paysans bio. L’enseignement agricole sera lui aussi réformé autour de l’agroécologie. Interrogé par le syndicat Jeunes Agriculteurs lors du Sia, Yannick Jadot ajoute que, « pour aider les jeunes agriculteurs, il faut d’abord stopper toutes les importations des pays qui ne respectent aucun modèle agricole digne de ce nom ».

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